Si on en croit le carnet de bord de Claudio il ne se passe rien à Naples.
Non seulement mais il note « temps couvert », « un peu de pluie » Alors si ça ce n’est pas de la mauvaise foi, comme diraient mes élèves je ne sais pas c’est quoi !
Il se passe tellement de choses merveilleuses à Naples que je n’ai pas eu le temps d’écrire ce blog !
D’ailleurs je crois que les photos seront plus parlantes. Ne vous attendez pas trop à des monuments historiques.Je suis allée « dans les quartiers » : Pendino, Sanità, Quartieri Spagnoli
Les photos sont en désordre mais ce serait contraire à l’esprit des lieux. Néanmoins je vous fais un petit classement par thèmes ou par métiers.Il y a d’abord le marchand de cigarettes de contrebande qui, soit s’étale au vu et au su de tous, soit ambule plus ou moins discrètement (le barbu en tee-shirt blanc) sur la seconde photo - d’ailleurs il me lance un regard privé de toute aménité.
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A sigaretta
Poi a Napulè c’è o pesce
Bien gardé par o pescivendolo
Et puis il y a Toto ( pour les ignares l’acteur n°1: il Principe Antonio de Curtis) qui a un musée à ciel ouvert dans les quartiers espagnols.Là Claudio est venu avec moi.
A malafemmena la canzone di Toto
Bien sûr durant cette longue promenade sous le soleil nous avons dû faire des pauses, notamment des pauses café et là je vous prouve en images l’organisation anti-Covid à Naples :
Il y aurait eu à voir aussi le mur de Maradona mais ce sera pour la prochaine fois.
Ces peintures murales sont parfois assorties de préceptes
Vous pouvez d’ores et déjà mesurer la sécheresse du commentaire pris en photo ci-dessus dans le cahier de bord de Claudio.
Je vais maintenant vous montrer l’ingéniosité napolitaine. Que l’ascenseur soit inexistant ou en panne importe peu si panne il y a ,panne y est(panier).
Naples c’est plus qu’une ville , c’est un art de vivre
Ici on cause ou on médite sur un scooter ,sur une chaise, enfin on regarde ce qui se passe, on suit ! L’indifférence n’est pas de mise.Et il y a toujours une Madonne ou un saint qui veille sur la population.
A Naples, il ne s’agit pas de se tromper d’équipe de foot mais ce n’est pas très difficile : le passant est vite mis au parfum si j’ose dire.
Bien sûr tous ces spectacles de rue fatiguent mais l’ingéniosité napolitaine pourvoie à tout.
Et si malgré tout la fatigue persiste rien n’empêche de faire trois pas supplémentaires pour retrouver les amis baba de l’effort fourni par l’héroïque Claudio
Et si cela n’a pas suffi un autre réconfort, (celui qui fait chanter Rosalia) nous attend à bord, au bateau, au refuge, à l’asile du capitaine exténué.
Pour conclure deux photos destinées à ceux qui feront l’effort d’apprendre l’italien et le napolitain