Comme vous le montre la photo de Claudio scrutant l’écran de sa tablette Porticello ce n’est pas facile parce que comme vous l’indique aussi le suffixe - ello ( et non pas hello) pour les intellectuels qui lisent ce blog c’est petit.
Pour un marin et pour un bateau le danger c’est la terre et non la mer , ça vous l’aurez tous compris rien qu’à la tête de Claudio , presque détendue et souriante sur l’élément liquide et quasi constamment crispée et souffrante sur le plancher des vaches ( à cause du soleil - lequel ne chauffé pas sur le Micchioblu, à cause des mouches, qui ne se permettraient pas de venir à bord, à cause du sable qui rentre dans les chaussures et qui insidieusement se permet,lui, de s’introduire à bord.
Comme ce capitaine est très fort , il a évité les hauts fonds, les rochers et on s’est amarré à Calypso parce que nous devons respecter un certain standing.
Certes la Calypso était un bateau de pēche mais enjamber la Calypso n’est quand même pas donné à tout le monde
Porticello est un charmant petit port de pêche, vous l’aurez compris.
On y trouve même des statues vivantes
Nous avons interrogé un autotochtone qui nous a immédiatement serré la main parce que les gestes barrières et l’esprit du lieu sont antinomiques et nous n’avons rien regretté ni la poignée de main ni le repas,fort bon. Le choix a été mûri
Mais une fois les difficiles décisions prises
Pour digérer et pour montrer à la population locale mes pieds marins (rouge à bâbord, vert à tribord)
une petite promenade s’imposait mais comme il faisait noir les photos ne sont pas très parlantes. J’ai tout de même rencontré un enfant philosophe qui m’a expliqué, comme je lui demandais s’il était du coin : « Dans mon pays on dit : là où tu passes l’hiver, tu passes aussi l’été » a ro’ è passat l’estate, fatt pure viern.Comme cela on était fixés.
Bien entendu l’interdiction de rassemblement est entendu au sens large, c’est-à-dire que les rassemblements sont larges
On dirait même qu’on est sur la lune
Sur un mur étaient également affichées des pensées, preuve que le lieu porte à la réflexion .
Comme le réflexion fatigue et que le lendemain sonnait pour Wandrille et Élise l’heure du départ nous nous couchâmes éreintés.Dès l’aube nous avons été contraints par les lois de la navigation ( départ de là Calypso, arrivée d’autres pêcheurs) de nous séparer brutalement de nos hôtes.
Et voilà ! Je me suis contentée de faire quelques photos depuis le bord pour vous faire voir ce lieu charmant de jour et Wandrille et Élise criant des adieux déchirants depuis le quai.